Simulation crédit consommation en ligne !

Le simulateur est un outil numérique, intuitif, 100 % gratuit, accessible depuis tout point d’accès Internet, et sans obligation d’engagement.

Il est la porte d’entrée à tout crédit. Simuler un crédit consommation permet à l’emprunteur de mieux cerner sa capacité d’emprunt, la viabilité de son projet, et les conditions du prêt. Voici pourquoi et comment simuler un crédit consommation en ligne.

Qu’est-ce qu’un crédit consommation ?

Le crédit à la consommation englobe l’ensemble des crédits accordés aux particuliers par des banques ou des sociétés financières, autres que ceux liés à l’immobilier. Il ne peut donc nullement financer un investissement professionnel, quel qu’il soit. Le crédit consommation permet de financer des biens de consommation ou de disposer d’une trésorerie pour financer tout projet personnel non immobilier. On distingue deux catégories de crédits à la consommation :

  • Le crédit affecté, qui viendra financer un bien ou un projet en particulier, prédéfini avant accord avec l’organisme créancier. Il s’agira notamment des crédits auto, crédits travaux, etc. Le crédit ne pourra financer que l’objet pour lequel il est souscrit. Aussi, la banque exigera un ou des justificatifs d’achat ou d’intervention de professionnels, et ne délivrera les fonds que sur présentation de ces devis, factures ou preuves d’achat;
  • Le crédit non affecté, que l’on peut opposer au précédant, dans le sens où son montant sera laissé à la libre utilisation de l’emprunteur, sans qu’il ne doive justifier d’aucun paiement ou engagement financier quelconque. Il s’agira des prêts personnels, des crédits renouvelables, etc.

Le crédit à la consommation est régi par le Code de la consommation, ce qui contraint les établissements financiers à respecter certaines règles relatives au contenu et à la conclusion du contrat. L’objectif du Code de la consommation reste principalement de protéger efficacement le consommateur. Les principales règles qu’il doit respecter sont les 4 suivantes :

  • Son montant : Il peut aller de 200 à 75 000 €. Au-delà de 75 000 €, il pourra basculer dans la catégorie des crédits immobiliers;
  • Sa durée : Le remboursement d’un crédit consommation doit être supérieure à 3 mois;
  • Son détenteur : Le crédit consommation peut être souscrit auprès d’une banque, généralement pour les crédits non affectés, ou auprès d’un établissement spécialisé de crédits, généralement pour les crédits affectés;
  • Son contrôle : Les établissements spécialisés qui délivrent des crédits consommation sont régulés et contrôlés par les autorités bancaires, et regroupés dans des associations professionnelles, comme la FBF (Fédération Bancaire Française) et l’ASF (Association française des Sociétés Financières).

Pourquoi simuler en ligne son crédit consommation ?

La simulation du crédit permet de se projeter plus sereinement. D’abord, il se peut que le projet soit « tué dans l’œuf », soit dit encore, que la demande de financement n’aboutisse pas à une proposition à la hauteur des attentes de l’emprunteur, ce qui peut venir remettre en question le projet, notamment dans le cas d’une demande de financement importante. Sans parler déjà de souscription en ligne, la simulation présente une idée fiable des mensualités que devra assumer l’emprunteur et du montant maximal auquel il pourra prétendre selon la durée de remboursement. Disons donc que la simulation en ligne permet d’évaluer la viabilité du projet.

La simulation permet également à l’emprunteur de se faire une idée des taux pratiqués. Le crédit consommation regroupe différents types de prêts, affectés ou non, dont les taux peuvent largement varier. Le simulateur donne une idée des taux de prêt pratiqués, simplement pour parvenir à cerner une offre plus intéressante qu’une autre par exemple.

Enfin, grâce à la simulation et au détail apporté, l’emprunteur pourra ainsi évaluer une offre au regard des conditions de remboursement anticipé, des conditions d’assurance et des exclusions de garantie, ou encore de report de mensualités selon certaines conditions par exemple.

La simulation du crédit consommation pour étudier la compétitivité des offres

La simulation met en exergue les éléments saillants d’un devis, pour pouvoir étudier sa compétitivité. Elle devra s’analyser selon plusieurs paramètres propres au profil de l’emprunteur et du crédit demandé :

  • Le profil de l’emprunteur : Pour tout prêt, l’organisme créancier estimera un risque pris selon la stabilité professionnelle du demandeur, selon sa capacité d’emprunt, son taux d’endettement, son patrimoine, les garanties qu’il peut apporter, etc. L’âge de l’emprunteur entrera également en ligne de compte, notamment s’il demande un montant de crédit élevé et qu’il approche de l’âge de la retraite, ou qu’il l’a dépassé;
  • Le type de taux souscrit : S’il s’agit d’un prêt consommation à taux fixe, il sera défini lors de la souscription, et n’évoluera plus jusqu’à la fin du remboursement. A l’inverse, si le taux est variable, il évoluera chaque année, à la hausse ou à la baisse selon les tendances;
  • La durée du prêt : Un crédit consommation s’étale classiquement sur 5 à 10 années, mais la durée peut être supérieure selon le montant emprunté. Plus la durée sera élevée, plus le taux le sera également;
  • Le type de prêt consommation : Le prêt affecté profite toujours d’un taux plus avantageux qu’un prêt non affecté;
  • La souscription d’une assurance ou non : Sur un prêt consommation, elle n’est pas nécessairement obligatoire, bien que l’organisme prêteur puisse l’imposer selon la situation de l’emprunteur et le montant du crédit. Si une assurance de prêt est souscrite, mieux vaudra alors étudier le TAEG (Taux annuel effectif global) qui intègrera la totalité des frais occasionnés, dont le coût de l’assurance et des intérêts bancaires;
  • Les frais de dossier : Ils représentent généralement entre 0,4 et 1 % du montant total du prêt.

Crédit consommation : que faire si la simulation en ligne ne répond pas aux attentes de l’emprunteur ?

Il se peut malheureusement que la simulation ne soit pas satisfaisante en rapport aux attentes et espoirs de l’emprunteur. Dans ce cas, quatre points à préciser.

D’abord, une simulation reste une simulation…

La simulation n’est que le résultat d’un algorithme estimatif instauré par l’organisme financier. Même si la simulation reste fiable, elle ne fait pas appel à l’intervention humaine, donc à la jauge de certains paramètres. Aussi, un refus de financement via une simulation doit donc rester mesuré, et nécessite peut-être d’approfondir la demande directement auprès de l’organisme. Des éléments complémentaires peuvent être apportés par l’emprunteur sur une étude plus approfondie, comme une épargne, des revenus complémentaires ou à venir, une promesse d’évolution professionnelle, etc.

Ensuite, certains paramètres peuvent être révisés…

La simulation en ligne n’est pas définitive et n’impose pas d’engagement. Aussi, l’emprunteur peut réitérer une simulation autant de fois qu’il le souhaite, en modifiant certains paramètres jusqu’à tenter d’obtenir le meilleur compromis. Il pourra par exemple :

  • Utiliser une épargne comme apport personnel : Parfois, on préfère conserver une petite épargne pour faire face aux aléas quotidiens. Toutefois, il peut être nécessaire et indispensable de l’intégrer au prêt pour que celui-ci soit accordé;
  • Emprunter à deux, plutôt que seul : Le risque est alors mutualisé, ce qui rassure largement la banque, et peut permettre à la simulation de valider le financement;
  • Rembourser ses crédits en cours, ou opter pour le rachat de crédit, pour abaisser ses mensualités. Le reste à vivre devra être suffisant, et le taux d’endettement maximal autorisé de 35 % ne devra pas être dépassé;
  • Emprunter moins d’argent : Même si cela porte un coup au moral, tout n’est pas perdu. Il sera peut-être envisageable de financer son projet, en révisant simplement quelques paramètres pour abaisser son coût global.

Egalement, il est possible d’envisager le recours à la convention AERAS…

La convention AERAS (s’Assurer et Emprunter avec un Risque Aggravé de Santé) est un accord entre les pouvoirs publics, les banques, les assurances, et les associations de consommateurs, qui vise à permettre à une personne qui connaît ou a connu un grave problème de santé d’obtenir plus facilement une assurance de prêt. C’est parfois cet aspect du profil de l’emprunteur qui empêche l’assurance du prêt, donc parfois l’accord de financement. Si tel est le cas, la convention AERAS permet d’obtenir une assurance pour un crédit à la consommation sans remplir un questionnaire médical, à la condition de remplir les 3 conditions suivantes :

  • La durée maximale du prêt ne dépasse pas 4 ans;
  • Le montant maximal du prêt ou de la totalité des prêts ne dépasse pas 17 000 €;
  • L’emprunteur a moins de 50 ans le jour du dépôt de la demande.

Enfin, le recours aux services d’un courtier semble opportun.

Le courtier est expert dans son domaine. Le jargon de la finance n’a pas de secret pour lui. Mieux même, en se plaçant comme intermédiaire entre les banques et les emprunteurs, il dispose à la fois d’une connaissance approfondie des fonctionnements et des rouages de chaque organisme, mais aussi du recul suffisant pour pouvoir les mettre en concurrence de manière intelligente, en s’assurant d’appuyer les points forts les plus pertinents du dossier du client.

Le courtier aidera d’abord son client à monter le dossier le plus solide possible. En toute transparence et honnêteté, il pointera avec lui les éléments de son dossier pour lesquels la banque risquera fort d’être récalcitrante. Auprès des banques ensuite, le courtier se jouera de la concurrence, et reviendra à la charge pour obtenir idéalement au moins deux offres ultra compétitives en rapport à la situation financière de l’emprunteur. Celui-ci obtiendra un taux d’emprunt ou des conditions d’emprunt plus intéressants que ceux auxquels un client aurait pu prétendre seul.